Dragondead est un jeu de rôle de dark fantasy imaginé par Léo Faggianelli, Anne Muller et Julius Koller magnifiquement illustré par Dimitry Carré et Akae. Il constitue le tout premier né des éditions Etherna grâce à un financement participatif réussi sur Ulule.
Dans un monde ravagé par des siècles de guerres entre dieux et dragons ainsi que par la corruption, vous devrez vous livrer à une lutte de chaque instant contre la Fièvre Noire et les créatures qu’elle a engendrées. Le danger est partout : aussi bien dans les contrées sauvages qu’à l’intérieur des villes.
Pour réussir, vous bénéficierez du soutien de votre Guilde pour laquelle vous devrez remplir de périlleuses missions. Mais, attention à qui vous accordez votre confiance, car sur Etherna, les vivants peuvent être aussi infâmes et perfides que les non-morts…
Dans l’univers de Dragondead vous croiserez cinq différentes races très typées :
– Arak : Ils possèdent deux grands yeux sans pupilles et six autres tout petits sur le front. Ils ont la capacité de tisser une toile qui permet ensuite d’être confectionnée. Leurs sens surdéveloppés en font de grands pisteurs et de grands navigateurs. Les navires Arak disposent ainsi de voiles tissées extrêmement résistantes.
– Humain : C’est l’espèce la plus prolifique et la plus présente au sein du monde de Kaarn. Rusé et audacieux, l’humain a toujours une longueur d’avance. Grand bâtisseur de cités, ces dernières sont les plus prestigieuses de l’Empire.
– Draconien : Reptiles cornus, humanoïdes, concentré de force brute, ils savent imposer leur point de vue. La couleur rouge les énerve et ils ont tendance à devenir enragés dès que le sang est versé.
– Zéphyr : Êtres évanescents aux oreilles effilées et à la langue bien pendue, ils aiment avoir un auditoire et sont réputés pour leur égocentrisme et leur foi inaltérable.
– Phyte : Petits et trapus, ils sont d’une habilité hors du commun et utilisent le végétal vitrifié pour toutes leurs fabrications. Ils disposent d’une pilosité végétale très développée qu’ils coiffent et tressent à loisir.
Celles-ci se subdivisent également en clans favorisant ainsi le creuset d’intrigues et de complots
DragonDead utilise un système de jeu simple mais pas simpliste qui satisfera les joueurs aguerris tout en permettant d’intégrer facilement les novices, laissant ainsi la part belle au roleplay et à la narration.
Selon la difficulté de l’action entreprise, on utilise de deux à six dés (à 6 faces) ; pour réussir, il faut que le dé le plus élevé soit inférieur à la somme compétence + inné.
La magie quant à elle est une compétence mais qui utilise des points de magie qui nécessitent de se repose pour revenir à la normale.
Le livre de base est accompagné d’un superbe écran assorti.
Enfin, un peu de chauvinisme ne fait jamais de mal, surtout quand c’est pour une bonne cause. Et oui, car Dragondead n’est autre que l’oeuvre de Môôôsieur Julius Koller (entre autres auteurs bien sûr ! Mais sachez que c’est lui qui est à l’origine de pas mal de PNJ présentés dans le livre de base) que beaucoup d’entre vous connaissent au moins de vue bien puisqu’il a été le président de Role’n Troll durant de nombreuses années et traînent souvent ses guêtres lors des Tisseurs de Rêves. 😉
Pour aller plus loin :
– L’interview des auteurs sur Rôliste TV.
– La fiche du GROG.
– Le mini-site dédié de l’éditeur.
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