Challengers a été élu As d’Or 2023 en catégorie « Initié » ! Cette nouvelle pépite ludique est un jeu de deck building proposant un mode tournoi pour 1 à 8 joueurs à partir de 8 ans et des parties d’environ 45 minutes, édité par ZMan Games, auteurisé par Johannes Krenner et Markus Slawitscheck, et illustré par Jeff Harvey.
Challengers est donc un jeu de deck building, à l’instart du célèbre Star Realms et j’en passe, avec une mécanique de … bataille (oui moi aussi j’étais dubitatif à l’énoncé 😅).
Chaque joueur démarre avec le même deck ainsi qu’une carte de tournoi (ci-dessous) qui lui indiquera sur quel tapis se placer à chaque manche (la couleur de la ligne) et dans quels paquets il pourra piocher (les symboles A, B ou C) pour ajouter des cartes à son deck au cour de chacune des 7 manches qui composeront la partie.
Chaque manche se déroule en 2 étapes, la phase de deck-building et la phase de match :
À la phase de deck-building, chaque joueur va piocher 5 cartes dans la ou les pioches indiquées et ajouter à son deck celles qui lui plaisent dans la limite de ce qu’indique sa fameuse carte tournoi.
Dans l’exemple ci-dessus, à la 3ème manche le joueur ira sur le tapis violet, et pourra choisir 2 cartes de la pioche A ou 1 carte de la pioche B.
Chaque joueur pourra ensuite simplement éliminer toutes les cartes de son deck qui ne lui conviennent plus, et on peut passer à la phase de match !
À la phase de match chaque joueur va se battre à tour de rôle pour le contrôle du drapeau en révélant les cartes du dessus de son deck une à une. Dès que la puissance cumulée des cartes révélées (en haut à gauche des cartes) suffit à dépasser celle de la carte adverse contrôlant le drapeau, ce dernier est capturé et la dernière carte jouée devient la carte de référence contrôlant le drapeau. Elle sera donc la nouvelle valeur à battre pour son adversaire.
Quand un joueur prend le contrôle du drapeau, son adversaire défausse les cartes qui le contrôlait précédemment et les placent sur son banc. Le banc peut contenir jusqu’à 6 cartes différentes.
Dans l’exemple ci-dessous le drapeau est contrôlé par un Sous-Marin de puissance (9). L’adversaire révèle un Clown (1), puis un Cheval (5), puis un Prince (5) faisant passer le total de puissance d’attaque à (11). Le Sous-Marin est donc ajouter au Banc et le Prince (5) contrôle désormais le drapeau.
Si un joueur révèle la dernière carte de son deck et ne peut pas prendre le contrôle du drapeau, ou que le banc de ce joueur ne peut pas contenir toutes les cartes défaussées alors ce joueur à perdu le match.
Son adversaire s’empare du trophée en jeu à cette manche, rapportant ainsi des points de victoire inscrits secrètement au verso.
Une partie se joue en 7 manches, à l’issu desquelles les 2 joueurs ayant cumulés le plus de points de manche s’affronte pour une manche finale !
Au final Challengers c’est quoi ?
Pour ma part c’est un jeu assez adaptable en fonction du public qu’il rencontre.
Les joueurs les plus débutants pourront y trouver une passerelle interessante et non traumatisante entre le jeu familial et les lointaines contrées du jeu expert.
Du point de vu expert justement, ces derniers pourront y trouver un jeu malin de deck building où la statistique, le filtrage et le tempo seront les maitres mots pour tirer un maximum de synergie de leur deck à chaque manche car, vous vous en doutez, la majorité des cartes ont des effets qui viendront pimenter votre tirage.
Challengers est une très belle découverte malgré mes craintes initiales du côté simple « bataille » pour un jeu de deck building à la thématique un peu décalée. La magie opère dès les premières manches, le ressentit pendant la partie est excellent et le jeu à vraiment un goût de « reviens-y ». Un très bel As d’Or de la nouvelle catégorie « Initié » faisant honneur à son prédécesseur Living Forest.
Contenu de la boite :
- 2 livrets de règles,
- 336 cartes,
- 4 tapis de jeu,
- 4 disques,
- 40 jetons de fans,
- 28 jetons de trophées,
- 3 plateaux de cartes.
Pour aller plus loin vous pouvez retrouver la fiche Ludovox juste ici, et la Ludochrono juste là
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