Shards of Infinity est un jeu de deckbuilding, de Gary Arant & Justin Gary, et Illustré par A. Nakahara, Digital Art Chefs, R. Mendez & T. Nguyen. Un excellent jeu de cartes aussi facile à prendre en main qu’un Star Realms et avec encore plus de profondeurs pour 2 à 4 joueurs et des parties d’environ 30 à partir de 10 ans.
Le Moteur d’Infinité, capable de déformer la réalité elle-même, aurait sans doute été une des plus grandes réussites de l’homme si ses créateurs corrompus n’avaient pas exploité son pouvoir immense pour asservir le monde…
Le tour de jeu se déroule à la manière de Star Realms, à chaque tour on pioche 5 cartes de son deck que l’on pourra jouer afin d’activer leurs effets. Les ressources gagnées permettent d’acheter de nouvelles cartes dans la « rivière » de 6 cartes toujours disponibles. Une fois son deck vide on remélange toutes les cartes de sa défausse (donc celles qu’on possédait avant et celles nouvellement achetées). Donc vous allez renforcer et construire votre deck au fur et à mesure de la partie et en fonction des choix que vous faites.
La seconde, c’est que vous avez le choix au moment d’acheter certaines cartes : allez-vous les placer dans votre défausse (les « recruter ») pour pouvoir les réutiliser plus tard … ou les activer immédiatement (les « enrôler ») pour bénéficier d’un effet instantané… mais une seule fois dans la partie ?
À vous de juger ce qui est le plus pertinent à ce moment là selon si vous voulez améliorer votre deck, profiter immédiatement d’une carte, ou encore supprimer une carte trop avantageuse pour votre adversaire 😉
La troisième est que dans la plupart des jeux de deckbuilding, il est assez difficile de prévenir des dommages directs qui vous sont infligés. Shards of Infinity vous offre cette réconfortante possibilité avec des cartes possédant une valeur de défense, symbolisée par un bouclier.
On vous envoi une tatane ? Il suffit alors de révéler une ou plusieurs cartes avec ce bouclier pour déduire votre valeur de défense de l’attaque portée contre vous. Effet de surprise garanti pour votre adversaire, qui s’attendait à faire très mal… et qui vous aura juste envoyé un bisou. Bim !
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